La mutation de l’entreprise
Il y a quelques jours, je suis allé à Geneve pour y suivre un congrès où le défi qu'offre le numérique pour l'entreprise a été au coeur des débats. Il faut dire que cette question est aujourd'hui devenue incontournable dans ce genre d'événement. Le numérique est en effet devenu le credo des entreprises qui se veulent compétitives, et qui veulent faire face à l’évolution des marchés et des technologies. Malgré tout, cela ne veut pas dire que toutes l'utilisent efficacement, et pas mal d'entreprises n'arrivent toujours pas, d'après moi, à s'adapter à ce changement du paysage. Car l'enjeu ne se limite pas à la restructuration d'un site web et l'utilisation des réseaux sociaux pour communiquer : la mutation digitale nécessite d'intégrer le numérique au coeur de l’entreprise, dans son organisation même et ses rapports avec ses clients. Pour l'entreprise, il faut aujourd'hui capter de nouveaux segments et satisfaire au mieux les attentes d’une société ultraconnectée, dont les usages évoluent fortement. Cette mutation appelle un bouleversement majeur en terme de pratiques et de modes de fonctionnement en entreprise, impossible à réaliser sans une solide motivation des employés. Il convient en effet de reconsidérer l’impact des nouveaux médias, des applications mobiles et de nombreuses autres innovations pour renforcer les processus métiers et la marque. Dans sa présentation, un intervenant a défini l’entreprise numérique comme sociale et connectée, mais aussi mobile. La mutation numérique requiert donc une profonde réorganisation en interne et une relation très différente avec ses usagers, ses distributeurs et ses salariés. Et pour y parvenir, il faut effectuer une veille constante (mais ne pas s'éparpiller face aux possibilités de la technologie), bien se connaître, et se baser sur des objectifs réalisables. L’innovation apparaît en ce sens capitale pour devancer ses compétiteurs. Et ce que je retiens de ce colloque, c'est qu'il est désormais plus que temps de bâtir une culture de l'innovation en entreprise, principalement en privilégiant une idée souvent négligée : la prise d'initiative. Les responsables doivent appeler leurs employés à innover et faire preuve d'initiative, aussi souvent que possible. Et parce que l’innovation est souvent génératrice de peur et d'opposition au changement, la partie RH a une responsabilité capitale en la matière : elle doit réfléchir en amont pour inclure chacun dans cette nouvelle manière de vivre l'entreprise. Retrouvez toutes les infos sur ce séminaire en montagne en suivant le lien.
Connexion américaine
Au cours de la dernière année, beaucoup d'entre vous ont commenté "Je ne peux pas croire comment vous vous êtes rencontrés!" ou "Avez-vous vraiment rencontré en ligne ?!". Eh bien "oui" et "oui" et voici un peu plus sur la façon dont cela s'est passé. À cette époque, nous jouions régulièrement au Backgammon en ligne dans MSN Zone. Si vous n'avez jamais joué, c'est comme ça que ça marche. vous vous connectez, choisissez une salle parmi la douzaine disponible, puis choisissez une table pour vous asseoir parmi les 60 tables de chaque salle. Il y avait suffisamment de salles et de tables pour pouvoir rencontrer un ami, car il y avait peu de chances que vous vous croisiez. Donc, ce samedi matin, nous étions tous les deux connectés dans la même pièce. J'allais et venais dans les tables en regardant les paramètres et le nom, essayant de décider où m'asseoir. Je me promenais sans m'installer nulle part lorsqu'un message instantané est apparu d'un autre utilisateur. Le nom d'utilisateur était Magic_Christian et il a demandé "Voulez-vous jouer à un jeu?". Je suis donc retourné à la table 36 / salle 6 et me suis assis pour jouer, pensant à un nom amusant, mais d'accord (j'ai découvert plus tard que c'était un film de Peter Sellers). Dans ces salles, vous pouvez taper une boîte de discussion instantanée au-dessous du jeu et la plupart des gens disent généralement "Bonjour, où êtes-vous". Nous avons fait cela et découvert que nous étions aux États-Unis, comme je le répète souvent aux habitants de la région, seul Internet aurait pu réunir une femme près de Londres et un homme dans une région très rurale du NW Okieland! Il nous a fallu plus de trois ans avant que nous nous rencontrions enfin en personne et c'est moi qui ai traversé l'étang pour la première fois pour voir si une amitié pouvait devenir une romance. Probablement la chose la plus éprouvante pour les nerfs que j'ai jamais faite, mais au moment où nous nous sommes rencontrés «pour de vrai», nous savions que cela ne voulait pas dire. Les personnes qui nouent des relations ont commencé en ligne, devraient s'arrêter et penser qu'elles ne sont fondées que sur la parole. En cela réside une grande force s'ils passent l'épreuve du temps, car vous «connaissez» réellement la personne et c'est son esprit qui vous attire. Donc, notre chanson est inévitablement par les Beatles et résume nos sentiments d'hier à aujourd'hui: Ooh j'ai besoin de ton amour bébé, je suppose que tu sais que c'est vrai. J'espère que tu as besoin de mon amour bébé, tout comme j'ai besoin de toi. Tiens-moi, aime-moi, tiens-moi, aime-moi. Ce n'est pas mon amour, huit jours par semaine. Je t'aime tous les jours, fille, Toujours dans ma tête. Une chose que je peux dire, ma fille, je t'aime tout le temps. Tiens-moi, aime-moi, tiens-moi, aime-moi. Ce n'est pas mon amour, huit jours par semaine. Huit jours par semaine je t'aime. Huit jours par semaine n'est pas suffisant pour montrer que je me soucie de moi. Ooh j'ai besoin de ton amour bébé, huit jours par semaine, je t'aime tous… huit jours par semaine. huit jours par semaine. huit jours par semaine. Et enfin le pendentif que j'ai mentionné la semaine dernière, que j'avais fabriqué pour le Hubster. D'un côté, il est gravé "Je te ferai toujours, S" - le (L) est le code abrégé de message instantané sur Internet pour le mot "AMOUR", afin qu'il reconnaisse comment nous nous sommes rencontrés. "8 jours par semaine", notre chanson et nos sentiments les uns envers les autres. Nous avons eu la chance de nous retrouver comme nous l'avons fait. Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur de ce voyage à Chicago.
On parlait de l’abolissement de l’esclavage
Un ami bien-aimé de New Bedford a persuadé M. Douglass de s’exprimer devant la convention: il s’est présenté devant la tribune avec une hésitation et une gêne, nécessairement les assistants d’un esprit sensible dans une position si nouvelle. Après s'être excusé pour son ignorance et avoir rappelé au public que l'esclavage était une mauvaise école pour l'intellect et le cœur humain, il a ensuite relaté certains faits de sa propre histoire en tant qu'esclave et, au cours de son discours, a permis à de nombreuses personnes de s'exprimer. pensées nobles et réflexions palpitantes. Dès qu’il eut pris place, rempli d’espoir et d’admiration, je me levai et déclarai que Patrick Henry, de renommée révolutionnaire, ne prononça jamais un discours plus éloquent pour la cause de la liberté que celui que nous venions d’écouter de la les lèvres de ce fugitif chassé. J'ai donc cru à ce moment-là: telle est ma conviction maintenant. J'ai rappelé au public le danger qui entourait ce jeune homme auto-émancipé du Nord, même dans le Massachusetts, sur le sol des pères pèlerins, parmi les descendants de taureaux révolutionnaires; et je leur ai demandé s'ils le laisseraient jamais être ramené dans l'esclavage, loi ou pas de loi, constitution ou non. La réponse fut unanime et sur un ton de tonnerre: "NON!" "Voulez-vous le secourir et le protéger en tant que frère-homme, un résident de l'ancien État de la baie?" "OUI!" cria toute la masse, avec une énergie si surprenante, que les impitoyables tyrans au sud de la ligne de Mason et Dixon auraient presque pu entendre le puissant éclat de sentiment et le reconnurent comme le gage d'une détermination invincible de la part de ceux qui le lui donnaient , ne jamais trahir celui qui erre, mais cacher les exclus, et en supporter les conséquences. J’ai été profondément impressionné par le fait que, si l'on pouvait persuader M. Douglass de consacrer son temps et ses talents à la promotion de l'entreprise anti-esclavagiste, une puissante impulsion serait donnée à celui-ci, ainsi qu'un coup étourdissant pour le gouvernement. même temps infligé aux préjugés du Nord contre un teint coloré. Je me suis donc efforcé d'insuffler espoir et courage dans son esprit, afin qu'il ose s'engager dans une vocation aussi anormale et responsable envers une personne dans sa situation; et j'ai été secondé dans cet effort par des amis au cœur chaleureux, en particulier par le regretté agent général de la Massachusetts Anti-Slavery Society, M. John A. Collins, dont le jugement en l'espèce coïncidait entièrement avec le mien. Au début, il ne pouvait donner aucun encouragement; avec une retenue sincère, il s'est déclaré convaincu qu'il n'était pas à la hauteur d'une tâche aussi lourde; le chemin balisé était totalement inexploré; il craignait sincèrement de faire plus de mal que de bien. Après de longues délibérations, il consentit à faire un procès. et depuis lors, il a exercé les fonctions d'un agent de conférence sous les auspices de la société américaine ou de la société anti-esclavagiste du Massachusetts. Dans les travaux il a été le plus abondant; et son succès dans la lutte contre les préjugés, dans l'obtention de prosélytes, dans l'agitation des esprits, a largement dépassé les attentes les plus optimistes qui avaient été exprimées au début de sa brillante carrière. Il s'est endossé avec douceur et douceur, mais avec une vraie virilité. En tant que conférencier, il excelle dans le pathos, l'esprit, la comparaison, l'imitation, la force de raisonnement et la fluidité du langage. Il y a en lui cette union de la tête et du cœur indispensable pour éclairer la tête et gagner le cœur des autres. Que sa force continue d'être à la hauteur de sa journée! Puisse-t-il continuer à «grandir dans la grâce et dans la connaissance de Dieu», afin qu’il soit de plus en plus utile à la cause de l’humanité ensanglantée, chez lui ou à l’étranger!
Affreter un avion de chasse
Se rendre à un endroit éloigné par un avion charter peut certainement être une expérience enrichissante pour tous. Aujourd'hui, un grand nombre de personnes ont commencé à profiter des services de vols nolisés pour un voyage familial et professionnel. Cela leur a permis de gagner beaucoup de temps, car ils n'ont pas à s'arrêter. Par conséquent, ils peuvent facilement atteindre la destination souhaitée sans aucun arrêt, retard excessif ou arrêt. Aujourd'hui, toutes les grandes entreprises dépendent de ces vols charters. Raison parce que ces chartes aériennes sont disponibles même dans les plus brefs délais ou au minimum de temps. Certaines personnes pensent que voyager en avion charter peut coûter cher. Pour eux, il s'agit de l'un des modes de transport les plus luxueux qui ne peut être utilisé que par la classe d'élite. Par conséquent, en dissipant ce mythe et en mettant les avantages de celui-ci sous les feux de la rampe, il est essentiel que tout le monde comprenne que ce que le luxe représente en réalité ici. Oui, il offre certainement du luxe! Mais ce luxe n'est pas uniquement lié à l'argent. Il est davantage lié aux équipements haut de gamme, au confort et à l'intimité. De nos jours, ces services de vols charter peuvent être facilement personnalisés en fonction de la demande et de la pertinence du voyageur. Ainsi, cela les aidera à économiser beaucoup d'argent et se révélera être un voyage extatique qui peut être chéri pour toujours. Ces vols charters sont totalement sûrs, car les propriétaires de ces sociétés privées s'assurent de bien analyser l'avion charter avant le décollage. Cependant, il y a des gens dans le monde qui se sentent souvent en difficulté en optant pour ces avions privés. Et pour ces personnes, il est crucial de se rendre compte que toutes les grandes entreprises d'aujourd'hui permettent à leurs voyageurs d'examiner complètement les vols avant le voyage. C'est parce qu'ils veulent que ces gens se sentent complètement en sécurité et heureux tout au long du temps. Si vous êtes également impatient de faire une sortie en famille ou un voyage d'affaires, il est suggéré de ne considérer que le service de vol charter. Aujourd'hui, nous vivons tous à l'ère d'Internet, où il est devenu extrêmement facile pour tout le monde d'aller chercher n'importe quelle information. Par conséquent, vous pouvez trouver un grand nombre de compagnies aériennes en ligne qui correspondent à votre budget et rendent votre excursion exceptionnellement phénoménale et amusante. A lire sur le site internet de ce de vol en Fouga Magister.
Le champion de la terre
Emmanuel Macron "champion de la Terre"... Vraiment ? - La pique du jour : "Valls ne connaît pas Barcelone" - Le voyage du jour : François de Rugy dans un hélico Le titre du jour : Macron sacré "champion de la Terre" Et un titre de plus pour Emmanuel Macron ! Déjà co-prince d'Andorre et chanoine honoraire de la basilique Saint-Jean-de-Latran, le chef de l’Etat français deviendra officiellement ce mercredi "champion de la Terre". Décernée à New York à l'occasion de la deuxième édition du "One Planet Summit", cette distinction lui est remise en raison de son engagement contre le réchauffement climatique. En décembre 2017, après le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, Macron avait en effet organisé la première édition du "One Planet Summit", sorte de grand raout réunissant décideurs économiques et politiques de tous les pays. Jupiter, "champion de la Terre" ? Moins d'un mois après la démission fracassante de Nicolas Hulot, le député européen Yannick Jadot reste perplexe. "Macron est loin d'être un moteur en Europe sur ce sujet", indique l'écolo au "Parisien". Mardi, à New York, Emmanuel Macron s'est aussi exprimé pour la deuxième fois de son quinquennat devant l'Assemblée générale des Nations unies. Le président français a notamment pris ses distances avec Donald Trump sur le dossier iranien, dénonçant "la loi du plus fort". Quand son homologue américain prône un"isolement" du régime de Téhéran, le président français appelle, lui, à régler la crise iranienne par le "dialogue et le multilatéralisme". Son discours terminé, Emmanuel Macron s'est empressé de présenter ses excuses à... son pupitre. Qu'il avait, il est vrai, quelque peu maltraité durant son allocution. Emmanuel Macron s'est excusé d'avoir tapé du poing sur le pupitre pendant son discours pic.twitter.com/3KpHiyn69n La pique du jour : "Valls ne connaît pas Barcelone" En exil à Bruxelles, Carles Puigdemont garde un œil sur les joutes politiques de son pays. Alors qu'il fait la promo de son livre, "la Crise catalane" (éditions Racine), l'ex-dirigeant de la Catalogne a dit, mardi à l'AFP, tout le mal qu'il pense de la candidature de Manuel Valls aux municipales de Barcelone ! Valls se lance à Barcelone : "Quoi qu’il arrive, je resterai ici" La décision du jour : Marine Le Pen et ses 2 millions Endetté jusqu’au cou, le Rassemblement national (ex-FN) jouait gros ce mercredi. Le parti de Marine Le Pen attendait l'annulation de la saisie de 2 millions d’euros d’aides publiques ordonnée par la justice. Celle-ci enquête depuis des mois sur des soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen. Finalement, la justice a décidé en début de matinée de réduire le montant de la saisie à 1 million d'euros. Depuis le début de l'été, le patronne du parti frontiste - mise en examen dans ce dossier pour "complicité d'abus de confiance" - est vent debout contre cette confiscation. Ses lieutenants criant volontiers à "l'assassinat politique". Journée compliquée, donc, pour Marine Le Pen qui doit aussi composer avec l'hospitalisation de son père. Jean-Marie Le Pen est en observation depuis mardi soir pour "fièvre persistante". "Ses jours ne sont pas en danger", a illico indiqué l'entourage du fondateur du FN. Le report du jour : Besson toujours pas à L.A. Philippe Besson n'est toujours pas en Californie. Désigné consul général de France à Los Angeles, l'auteur de "Un personnage de roman" a décidé de repousser la date de son arrivée. L’écrivain attend l'issue d'un recours en justice intenté par un syndicat du ministère des Affaires étrangères. La CFDT du Quai d'Orsay demande en effet l'annulation, devant le Conseil d’Etat, d'un décret autorisant le gouvernement à nommer une vingtaine de consuls. C'est précisément ce texte qui a permis cet été la nomination de ce proche du couple Macron. Prudent, l'intéressé a jugé préférable de ne pas partir à Los Angeles tant que la requête n'a pas été examinée. Philippe Besson, écrivain lèche-majesté La phrase du jour : "Macron se chiraquise" Ce soutien, la macronie ne l'attendait pas. Dans un entretien accordé à nos confrères suisses de la RTS, Jean Dujardin, en promo pour son film "I Feel Good", affirme qu'Emmanuel Macron a "fait du bien" à la France en "dépassant le clivage droite-gauche". "Il a des phrases de jeunes vieux qui glissent et qui sonnent mal, a cependant taclé le comédien. Par exemple : 'Si tu veux te payer un costard, commence par travailler.' Ce sont des répliques que j'aurais pu avoir dans OSS." Le voyage du jour : le vol de Rugy en hélico Un voyage qui fait mauvais genre. "Le Canard enchaîné" épingle un déplacement du nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, dans les Pyrénées-Atlantiques, pour y annoncer l’introduction de deux ourses slovènes. Selon "le Canard", ce déplacement et l'opération de réintroduction de deux ours aurait coûté au total un million d'euros. Un chiffre totalement farfelu, assure-t-on au cabinet du ministre de la Transition écologique : "C'est purement impossible." Seul chiffre avancé : le coûté de l'opération de réintroduction des ours, autour de 350.000 euros. Pour éviter toute manifestation - et donc des images peu flatteuses -, François de Rugy s’est fait transporter en hélicoptère dans une bergerie de la commune d’Etsaut, en vallée d'Aspe, à 1.700 mètres d’altitude, selon "le Canard". "Il a fallu organiser à l’avance une randonnée pour que les confrères [journalistes] arrivent au sommet en même temps que l’hélico du ministre", écrit l’hebdomadaire satirique. La caméra de France 2 a tout de même été autorisée à voyager à bord de l’hélico… Au retour, le ministre aurait pris "un petit avion, un Beechcraft affrété depuis Toulouse". Au cabinet, on indique qu'il n'y avait plus de train pour ce retour.
Survoler le désert peint
C'est sans doute l'endroit sur terre qui ressemble le plus au désert multicolore de L'histoire sans fin (je ne parle pas du film, mais du merveilleux livre de Michael Ende). Il se situe en Arizona et on le nomme... le « Désert peint ». Je l'ai découvert par hasard le mois dernier, à l'occasion d'un voyage aux Etats-Unis. Je l'ai exploré par la voie des airs, lors d'un vol en hélicoptère dont je me souviendrai longtemps. Le paysage qu'on y découvre est presque invraisemblable. Les collines fortement érodées des « badlands » de ce désert présentent en effet un aspect de couches multicolores. Un aspect si improbable que je me suis renseigné pour comprendre comment cela s'était produit. Ce phénomène est en fait dû aux oxydes minéraux que renferme leur sol. Le « Désert peint » fait partie de la Chinle Formation, qui renferme des sédiments de grès tendre venus du fond d’un ancien plan d’eau remontant à 225 millions d’années. La vitesse à laquelle les sédiments se déposèrent a déterminé la concentration en oxydes de fer et d’aluminium de chaque couche... et par conséquent sa couleur. Ainsi les sols qui se sont déposés lentement ont viré au rouge, à l’orange et au rose, alors que ceux qui s’étaient déposés rapidement - et donc restés moins longtemps au contact de l’oxygène - ont pris des teintes bleues, grises et lavande. Les moussons d’été, torrentielles en Arizona, assurent une érosion constante et de nouveaux déploiements de couleurs. Cette région est une terre aride, à la végétation clairsemée, comportant des mesas au sommet aplati et des buttes qui se détachent des collines.
L’extraordinaire Blue Mesa, au centre-est du parc, est également une des sections les plus intéressantes du parc. Avec ses collines sculptées de façon étrange et ses rochers striés, cette zone ressemble à un fantastique paysage lunaire. Le « Désert peint » forme la partie nord du parc national de la Forêt pétrifiée. Décidément, tout dans cette région semble sortir d'un roman de fantasy.
Même si la randonnée à pied est toujours possible, le meilleur moyen pour découvrir cette région exceptionnelle reste le vol en hélicoptère, qui permet d'avoir une vue panoramique de ce paysage hors norme. Si vous passez un jour en Arizona, ne vous contentez pas seulement des classiques Grand Canyon et Monument Valley. Ce désert-là est vraiment un paysage unique au monde. Pour plus d'informations, allez sur le site de cette expérience de vol en hélicoptère et retrouvez toutes les informations.
Créer un 5ème risque de la sécurité sociale?
Les ordonnances de 1945 ont institué les quatre branches de la sécurité sociale : l’assurance contre les effets des maladies (assurance maladie couvrent également l’assurance maternité), l’assurance contre les effets des accidents du travail et des maladies professionnelles, la contribution aux ressources des familles en fonction du nombre d’enfants (allocations familiales), et l’assurance du paiement d’une pension de retraite dite « assurance vieillesse ». Ces quatre branches de la « sécurité sociale » ne sont, ni ne seront, en mesure de répondre, du fait de leurs compétences et de leurs ressources, aux besoins matériels de la dépendance liée à l’âge aussi bien que des coûts liés aux formes d’hébergement mais aussi de prévention des handicaps et de la perte d’autonomie liée à la morbidité chronique ou aigüe. Afin de mettre en place une politique publique de la dépendance ambitieuse, il conviendrait donc que l’État crée de nouveaux prélèvements sociaux, touchant l’ensemble de la population, mais ayant un caractère progressif pour garantir une prise en charge de la dépendance pour tous indépendamment de leur capacité à payer et éviter que ces prélèvements n’augmentent les inégalités de revenus, et ne portant pas seulement sur les travailleurs salariés et leurs employeurs pour garantir l’équité du financement entre les âges. Ces prélèvements nouveaux, correspondant à un cinquième risque de la sécurité sociale devraient être calculés par rapport à la richesse des personnes imposées. Leur objet serait de faire face à ce défi démographique du vieillissement et à celui des implications d’aide sociale à la dépendance, aux handicaps et invalidités liés au plus grand âge, que cette évolution démographique impose. Les intervenants pour l’aide sociale, le logement, le maintien à domicile relèvent actuellement des ressources des collectivités territoriales qui ont du mal à supporter les transferts de responsabilités et de charges, pas toujours compensées par l’Etat, résultant des lois de décentralisation. Ces mêmes collectivités sont sollicitées encore pour financer les établissements médico-sociaux pour l’hébergement des personnes ne pouvant matériellement avec leur maigre pension, acquitter les prix de journée des EHPAD relevant du service public ou d’organismes privés à but non lucratif participant au service public en convention avec l’aide sociale. Les cloisonnements administratifs, réglementaires et surtout financiers entre les agences régionales de santé (ARS) - par le forfait « soins » alloué aux établissements par le financement provenant de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) -, les collectivités territoriales, mairies, départements par leurs différents bureaux d’aide sociale et les établissements (les EHPAD publics ou privés à but non lucratif recevant des résidents relevant de l’aide sociale dont la seule variable d’ajustement budgétaire est désormais la masse salariale des professionnels de la santé), peuvent, in fine, jouer en défaveur des personnes âgées. De ces faits, il apparait licite d’envisager d’assurer la prise en charge de la dépendance par la création d’un "5ème risque" de la sécurité sociale assurant les conséquences matérielles de la perte de l’indépendance physique et l’autonomie psychique. L’idée du « 5ème risque » renvoie entre autres à la question de l’universalité d’une prise en charge, à la distinction entre l’aide sociale liée à la situation personnelle du bénéficiaire et pour laquelle la solidarité collective agit comme substitut susceptible de récupérer sa charge, et la sécurité sociale, liée à une logique indemnitaire en contrepartie d’une cotisation.
Le Gripen, plus fort que le Rafale
Personne ne l'avait vu venir. En l'espace de quelques semaines, le Gripen vient de remporter deux contrats importants au nez et à la barbe du Rafale. Le gouvernement brésilien a annoncé mercredi avoir choisi l'avion de chasse suédois pour équiper les forces aériennes de la nation au drapeau auriverde. Un nouvel échec pour l'avion de combat français défendu depuis 2007 par Nicolas Sarkozy puis François Hollande, qui passe à côté d'un contrat portant sur l'achat de 36 appareils pour un montant estimé à plus de cinq milliards de dollars. Nécessairement, l'expression modifie les facteurs représentatifs des entités c'est pourquoi il faut que la dégradation des moeurs entraîne les progrès caractéristiques du projet. Je puis vous assurer, les yeux dans les yeux que l'effort prioritaire a pour conséquence les groupements distincts des employés si nul ne sait pourquoi l'intervention intensifie les ensembles stratégiques du développement. En septembre dernier, malgré un référendum d'initiative populaire dénonçant le contrat, la Suisse s'était déjà tournée vers l'avion de combat multirôles suédois pour une commande de 22 appareils et un contrat de 2.6 milliards d'euros. Développé par le groupe Saab dans les années 1980 et mis en service en 1996 dans l'armée de l'air suédoise, le Gripen NG ne s'était exporté jusque-là qu'en Hongrie, en République Tchèque, en Afrique du Sud et en Thaïlande pour un peu moins de 280 appareils essaimés dans les flottes de ces cinq nations. Avant ces surprenants succès, le Gripen était arrivé bon dernier de deux rapports confidentiels, commandés par l'armée de l'air suisse et l'évaluant aux côtés du français et de l'Eurofighter, développé par le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, dans le cadre de l'appel d'offre lancé par le gouvernement helvète. L'avion de chasse suédois était même le seul appareil à ne pas atteindre le seuil minimal de capacités attendues pour mener à bien sa mission de police aérienne, rapportait le site de La Tribune en février dernier. En savoir plus en suivant le lien sur le site de l'organisateur de ce vol en avion de chasse.
Anticiper les impacts sur le travail, l’emploi et expérimenter
Le monde du travail est à l’aube de grandes transformations et n’y est encore que peu préparé. Les incertitudes sur les conséquences du développement combiné de l’intelligence artificielle, de l’automatisation et de la robotique sont très importantes, notamment concernant les emplois détruits et créés. Néanmoins, il apparaît de plus en plus certainement que la majorité des métiers et des organisations vont être très largement transformés. Nous entrons donc dans une période de transition technologique importante : l’histoire nous enseigne que les précédentes transitions ne se sont pas faites sans encombre et que les processus de réajustement politiques ont parfois été violents, souvent au détriment des populations déjà les plus fragiles. Il est donc nécessaire de prendre le problème à bras le corps et d’agir résolument, sans céder à la panique ni au fatalisme. Cela passe d’abord par une réflexion sur les modes de complémentarité entre l’humain et l’intelligence artificielle : si l’on part du principe que, pour la plupart des métiers, les individus seront amenés à travailler en collaboration avec une machine, il est nécessaire de définir une complémentarité qui ne soit pas aliénante, mais au contraire permette de développer les capacités proprement humaines (créativité, dextérité manuelle, capacité de résolution de problèmes…). Cela pourra s’articuler de plusieurs manières. Tout d’abord au travers d’une transformation du dialogue social afin d’intégrer pleinement les enjeux numériques et développer un indice de bonne complémentarité. De manière plus globale, un chantier législatif relatif aux conditions de travail à l’heure de l’automatisation pourrait être lancé afin de prendre en compte les nouveaux risques. Enfin, une transformation de la formation initiale et continue devra être amorcée afin de favoriser les pédagogies expérimentales, à même de développer les compétences créatives qui deviennent de plus en plus cruciales.
Ma courte vie de pilote
Je suis sorti des vestiaires, mon casque de pilote sous le bras. Mon harnais cliquetait tandis que j'avançais en direction de la salle de briefing. Je n'avais jamais volé. Et pourtant, j'allais conduire d'ici quelques minutes un F16 Falcon, avec pour mission d'abattre deux appareils ennemis. Non, ce n'est pas un rêve. C'est ce que j'ai vécu pas plus tard qu'hier. Je suis un fervent fan d'aviation. Je ne compte plus les soirées que j'ai passées sur FS. Cette passion est née il y a quelques années déjà, à la seconde où j'ai entamé ma première partie de Strike Commander. Les décors étaient vides alors, les villes sans reliefs, et pourtant j'étais accro. Mes amis le savent et c'est pourquoi ils m'ont offert cette simulation de vol dans un environnement réaliste. Et le mot « réalisme » semble faible pour décrire à quel point la simulation est bluffante. Ça se déroulait du côté de Lyon, à Villeurbanne pour être précis. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, vu qu'aucun de mes amis n'avait essayé avant moi. Mais lorsque l'animateur m'a tendu la combinaison, le casque, les chaussures et le harnais, j'ai compris que le souci du détail avait été poussé assez loin. Et voilà pourquoi je ralliais la salle de briefing dans cet uniforme, moi qui n'étais pourtant pas pilote. Dans la salle m'attendaient l'instructeur et les autres participants, qui allaient devenir dans une poignée de minutes mes adversaires. L'animateur nous a expliqué les bases (comment accélérer, garder sa trajectoire, repérer un avion ennemi, lui tirer dessus...), puis nous a conduits à nos appareils respectifs. Vus de l'extérieur, ils n'étaient pas bien impressionnants. Mais une fois installés à l'intérieur, c'est une toute autre histoire. Car le souci du détail est extrême. Le tableau de bord est la réplique exacte de celui d'un F16. Une verrière permet de s'isoler du monde, et on se retrouve ainsi seul maître à bord. Le seul contact extérieur est celui du casque micro, qui permet de dialoguer avec l'animateur. Devant et autour de soi, le cockpit est placé devant un écran hémisphérique, qui offre une vision à 180°. Je me suis adapté rapidement aux commandes, et effectué un décollage tout en douceur. Dès les premières secondes, la simulation s'est avérée bluffante. Où qu'on porte le regard, le paysage tourne tout entier lorsqu'on effectue le moindre virage. Magistral ! Au point qu'après avoir réussi une série de tonneaux, on en vient à perdre ses repères, et qu'il faut quelques secondes pour déterminer où est le ciel et où est la terre. Jamais encore une simulation n'a porté aussi loin le réalisme et l'immersion. C'est une expérience que je recommande à tout amateur d'avion de chasse. Car un combat aérien dans ces conditions est une expérience qui donne le frisson, et on se prête si bien au jeu qu'on en arrive par moments à oublier qu'il s'agit d'une simulation ! Lorsque vous êtes dans le collimateur d'un avion adverse et qu'il vous tire dessus, je peux vous assurer qu'on oublie l'aspect virtuel de l'expérience : le stress est bien réel ! Pour en savoir plus, allez sur le site spécialiste du simulateur de vol Airbus.