Barbe blanche

5Mar/18Off

Ma courte vie de pilote

Je suis sorti des vestiaires, mon casque de pilote sous le bras. Mon harnais cliquetait tandis que j'avançais en direction de la salle de briefing. Je n'avais jamais volé. Et pourtant, j'allais conduire d'ici quelques minutes un F16 Falcon, avec pour mission d'abattre deux appareils ennemis. Non, ce n'est pas un rêve. C'est ce que j'ai vécu pas plus tard qu'hier. Je suis un fervent fan d'aviation. Je ne compte plus les soirées que j'ai passées sur FS. Cette passion est née il y a quelques années déjà, à la seconde où j'ai entamé ma première partie de Strike Commander. Les décors étaient vides alors, les villes sans reliefs, et pourtant j'étais accro. Mes amis le savent et c'est pourquoi ils m'ont offert cette simulation de vol dans un environnement réaliste. Et le mot « réalisme » semble faible pour décrire à quel point la simulation est bluffante. Ça se déroulait du côté de Lyon, à Villeurbanne pour être précis. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, vu qu'aucun de mes amis n'avait essayé avant moi. Mais lorsque l'animateur m'a tendu la combinaison, le casque, les chaussures et le harnais, j'ai compris que le souci du détail avait été poussé assez loin. Et voilà pourquoi je ralliais la salle de briefing dans cet uniforme, moi qui n'étais pourtant pas pilote. Dans la salle m'attendaient l'instructeur et les autres participants, qui allaient devenir dans une poignée de minutes mes adversaires. L'animateur nous a expliqué les bases (comment accélérer, garder sa trajectoire, repérer un avion ennemi, lui tirer dessus...), puis nous a conduits à nos appareils respectifs. Vus de l'extérieur, ils n'étaient pas bien impressionnants. Mais une fois installés à l'intérieur, c'est une toute autre histoire. Car le souci du détail est extrême. Le tableau de bord est la réplique exacte de celui d'un F16. Une verrière permet de s'isoler du monde, et on se retrouve ainsi seul maître à bord. Le seul contact extérieur est celui du casque micro, qui permet de dialoguer avec l'animateur. Devant et autour de soi, le cockpit est placé devant un écran hémisphérique, qui offre une vision à 180°. Je me suis adapté rapidement aux commandes, et effectué un décollage tout en douceur. Dès les premières secondes, la simulation s'est avérée bluffante. Où qu'on porte le regard, le paysage tourne tout entier lorsqu'on effectue le moindre virage. Magistral ! Au point qu'après avoir réussi une série de tonneaux, on en vient à perdre ses repères, et qu'il faut quelques secondes pour déterminer où est le ciel et où est la terre. Jamais encore une simulation n'a porté aussi loin le réalisme et l'immersion. C'est une expérience que je recommande à tout amateur d'avion de chasse. Car un combat aérien dans ces conditions est une expérience qui donne le frisson, et on se prête si bien au jeu qu'on en arrive par moments à oublier qu'il s'agit d'une simulation ! Lorsque vous êtes dans le collimateur d'un avion adverse et qu'il vous tire dessus, je peux vous assurer qu'on oublie l'aspect virtuel de l'expérience : le stress est bien réel ! Pour en savoir plus, allez sur le site spécialiste du simulateur de vol Airbus.

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