Barbe blanche

28Sep/17Off

Voltige aerienne à bord d’un avion de chasse

Il existe à mon sens deux façons de vivre : passivement ou activement. Et personnellement, j'ai opté pour la seconde. C'est pourquoi, vendredi dernier, j'ai expérimenté quelque chose de fabuleux : la voltige en avion de chasse. Pour vivre cette expérience unique, je me suis rendu à Pontoise. Et ce qui est sûr, c'est que j'ai eu ma ration d'adrénaline mensuelle en l'espace d'une demi-heure ! Cela peut sembler a priori dérisoire, un moment si bref, en comparaison d'une vie. Mais je vous garantis qu'il y a des minutes qui ont plus de sens que d'autres. Et celles-là sont clairement de celles que je n'oublierai jamais ! Je dois dire que je m'y suis rendu un peu insouciant, en croyant que ce serait un simple vol un peu épicé, que c'était un peu comme prendre un plat épicé dans un restaurant indien. J'avais après tout déjà effectué un vol en Robin par mauvais temps : je croyais donc savoir ce qui m'attendait. Et je planais complètement ! Car j'ai vite découvert à bord que c'était « un peu » plus violent que ça. S'il fallait rapprocher ces deux promenades en altitude, je dirais que le vol en Robin est une promenade pépère au volant d'une Clio. Le vol en avion de chasse se rapprocherait de son côté plutôt de la course automobile à bord d'une Lamborghini. Dès le décollage, les sensations sont tellement incroyables qu'on a d'une certaine manière le sentiment d'être une extension de l'avion. Et pourtant, ce n'est que le commencement, le temps de prendre ses marques ! Car ensuite débute la phase acrobatique. Et là, c'est tout simplement monstrueux ! Imaginez. Pendant tout le temps de la voltige, j'ai été dans l'incapacité physique de bouger. Les G faisaient en effet que mes bras semblaient peser une tonne chacun. La pression des G était tellement forte que je devais me contracter au maximum, rien que pour ne pas tomber dans les pommes ! Pour ne rien gâcher, le pilote m'a dit vers la fin comment manœuvrer le manche, puis m'a tout à coup laissé me débrouiller. Je pilotais un avion de chasse ! Je n'oublierai jamais cette aventure, dussé-je vivre cent ans. Si vous aimez comme moi l'adrénaline, je vous conseille vraiment de la vivre. D'ailleurs, je vous mets en lien le site par lequel je suis passé pour mon vol à Pontoise. Si l'aventure vous tente, je n'ai qu'un seul conseil : soyez actif, vivez votre vie à fond ! Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur de ce de ce baptême en L-39.

8Sep/17Off

La mutation des exportations en France

La tendance se confirme : les secteurs à forte valeur ajoutée dans les exportations françaises se renforcent. Les bouleversements économiques de cette dernière décennie ont affecté la composition sectorielle des exportations françaises, qui a continué d’évoluer vers des produits à plus fort contenu technologique. Les exportations françaises se trouvent aujourd’hui fortement spécialisées dans les technologies de moyenne et haute gammes, aéronautique et pharmacie en tête. Avec la hausse de la demande mondiale d’avions de ligne, le poids de l’industrie aéronautique dans les ventes à l’étranger de la France a ainsi progressé de 8,3 % en 2007 à 13,1 % en 2016. Celui des produits pharmaceutiques a évolué de 5,4 % en 2007 à 6,6 % en 2016. Ces secteurs présentent l’avantage d’être moins sensibles que d’autres à la concurrence et aux évolutions de prix (élasticité-prix). En miroir, on a assisté à une érosion des exportations dans des secteurs à moindre intensité technologique, devenus hautement concurrentiels avec l’émergence de nouveaux acteurs plus compétitifs sur ce segment de la chaîne de valeur. Ainsi, des secteurs tels que l’automobile ou la métallurgie ont continué de voir leurs parts au sein des exportations françaises se réduire. Depuis 2011, les ventes de véhicules automobiles ont cependant cessé de décroître et retrouvent une dynamique positive (+3,9 % en 2016). Au sein d’industries plus traditionnelles, comme l’habillement et les accessoires, les produits français sont également positionnés sur des segments haut de gamme, comme l’illustrent les performances à l’exportation de la filière luxe (parfum, joaillerie, bagagerie). Leurs poids dans les exportations françaises ont progressé au cours des dix dernières années. Tiré par l’industrie du luxe, le secteur Cuir, bagageries et chaussures dans les ventes à l’étranger de la France est passé de 1,1 % en 2007 à 2,1 % en 2016.

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